Le 14 octobre, Brussels Voice 23 a atteint son plus grand moment. Notre panel de Bruxellois internationaux a travaillé toute la journée avec des députés au Parlement de la Région Bruxelles-Capitale. Une journée de riches débats a débouché sur 15 propositions détaillées en matière de politique de mobilité.
Après trois ateliers dans les bureaux de commissioner.brussels, les résidents non belges participant à Brussels Voice 23 avaient développé une vision de la mobilité dans la Région. Il était maintenant grand temps de se rendre au Parlement et de transformer ces 15 priorités stratégiques en recommandations politiques concrètes. Pour les challenger et les soutenir dans cette tâche, six membres du Parlement et représentants des groupes politiques ont rejoint le panel :
- Anne-Charlotte D’Ursel (MR) – Présidente de la commission de la mobilité
- Ibrahim Donmez (PS) – Membre de la commission de la mobilité
- Isabelle Pauthier (écolo) – Membre de la commission de la mobilité
- Marc Loewenstein (DéFI) – Membre de la commission de la mobilité
- Arnaud Verstraete (Groen) – Membre de la commission de la mobilité
- Simon De Decker (N-VA) – Représentant de Cieltje van Acker (N-VA), membre de la commission de la mobilité
On sentait l’excitation de nos Bruxellois internationaux réunis à nouveau, cette fois-ci sur les bancs de l’hémicycle lumineux du Parlement bruxellois. Pour la plupart d’entre eux, il s’agissait d’une première visite dans la maison de la démocratie bruxelloise. Mais le greffier Hugues Timmermans a insisté sur le fait qu’ils devaient s’y sentir chez eux en tant que citoyens bruxellois. Anne-Charlotte D’Ursel a ensuite officiellement ouvert la journée en sa qualité de présidente de la commission de la mobilité, avant que le commissaire bruxellois à l’Europe et aux institutions internationales, Alain Hutchinson, ne rappelle aux participants l’importance des communautés internationales pour Bruxelles.
L’heure des délibérations a sonné !
Le panel chaleureusement accueilli, il était temps de commencer à rédiger les recommandations politiques. La journée s’est déroulée selon une approche robuste, largement inspirée des commissions délibératives du Parlement bruxellois déjà existantes, qui s’est déroulée en trois phases :
- POSITIONS INITIALES : Les porte-paroles du panel Brussels Voice ont présenté les priorités stratégiques développées dans les ateliers, puis les députés et les représentants des groupes politiques ont exposé les positions de leurs partis.
- RÉDACTION : Les participants se sont divisés en sous-groupes autour des cinq thèmes, réunissant citoyens et politiciens autour de la table. Ils se sont plongés dans les détails pour rédiger des recommandations politiques concrètes concernant chacune des priorités stratégiques.
- PEAUFINAGE : Ces ébauches de recommandations ont été présentées à l’ensemble du groupe pour un tour de table de commentaires et d’observations. Les sous-groupes ont ensuite disposé d’une courte séance pour intégrer ces remarques avant de présenter les recommandations finales lors de la séance de clôture.
Il en résulte 15 nouvelles recommandations politiques répondant aux ambitions et priorités développées par le panel, généralement acceptables pour l’ensemble des participants. Un rapport complet présentant en détail toutes les propositions sera soumis à la commission de la mobilité du Parlement pour une réflexion plus approfondie, alors restez à l’écoute pour plus d’informations et de réactions !
Un bilan mitigé de la mobilité selon les Bruxellois internationaux
Les résultats révèlent une communauté internationale qui soutient généralement les ambitions de la région pour faire de la mobilité verte la clé d’une ville accessible composée de quartiers vivables. Toutefois, les participants ont critiqué les obstacles institutionnels à des systèmes de mobilité plus intégrés, en particulier lorsqu’il s’agit d’améliorer les connexions des transports en commun avec la périphérie en tant qu’alternative à la navette en voiture. Ils ont également exprimé des inquiétudes quant à la sécurité sur les routes et dans les espaces de transports publics, en particulier pour les voyageuses et voyageurs vulnérables. Enfin, les recommandations préconisent la création d’une gare routière internationale spécialisée, ce qui constitue l’un des échos les plus clairs de l’origine internationale des participants.
